La Mante
La Mante est un artiste atypique dont la discrétion lui confère une élégance mystique. Le musicien Caennais sortira son premier album le 12 mai prochain. Intitulé Musique pour les oreilles, ce projet laisse un sentiment d’émerveillement prolongé sur douze titres. Son style s’exprime avec une pop psychédélique qui parvient à lier l’étrange et la légèreté. Son univers musical se complète avec sa peinture, toute aussi frappante de singularité. En véritable commissionnaire du bizarre, il propose des moments de rêverie d’une intensité rarement rencontrée. Aujourd’hui, ce peintre mélomane dévoile ses inspirations littéraires pour Cicerone Éditions.
Quels types d’ouvrages préfères-tu lire ?
Ayant une faible capacité de concentration sur la durée, mon orientation textuelle me ramène le plus souvent à apprécier les récits courts comme la poésie ou la bande dessinée.
Quels livres ont marqué ta vie ?
Les histoires de Claude Ponti et ses illustrations attiraient beaucoup mon attention étant enfant. J'ai d'ailleurs récemment remis le nez sur Le doudou méchant lors du déménagement de mes parents et j'ai pris toujours autant de plaisir à lire et observer ses pages. Adolescent, Harold et Maude de Colin Higgins était mon livre préféré. Je crois que c'est le côté un peu anticonformiste des personnages qui m'intriguait.
Si tu devais garder qu’un seul livre, lequel serait-il et pourquoi ?
Je dirai que je suis tombé de Roland Dubillard car il est plein de beaux poèmes et qu'il ne prend pas beaucoup de place.
Qui est ton héros de fiction préféré ?
Peut-être Dale Cooper dans Twin Peaks.
Est-ce qu’un livre t’a déjà inspiré dans ton travail artistique ?
Je pense que la BD en général m'a beaucoup inspiré pour le dessin et la peinture. Les corps et les visages y ont souvent des traits très exagérés, proches de la caricature. Des nez comme ceux d'Astérix et Obélix par exemple, on en croise pas tous les jours.
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