Bonneville

La musique et l’écriture l’accompagnent depuis son enfance. Bonneville est un artiste malicieux, inspiré par des chanteurs français comme Gainsbourg ou Renaud. Il manie le texte avec un savoir-faire qui pourrait trahir son goût manifeste pour la poésie. Vous avez pu le croiser récemment puisqu’il a fini son année en beauté avec trois dates parisiennes et je vous souhaite d’avoir la chance de le voir sur scène. Son dernier titre, Mes Inconnus, viendra animer vos prochaines soirées. La maison d’édition Cicerone a recueilli ses confidences littéraires. 

Cicerone éditions bonneville
📸 Alexandre Durry

Quels types d’ouvrages préfères-tu lire ? 

Poésie et biographie.

Quels livres ont marqué ta vie ? 

La vraie gloire est ici de Francois Cheng est un livre sur lequel je reviens souvent. La première gorgée de bière, et autres plaisirs minuscules de Philippe Delerm est aussi un livre que j'aime beaucoup. J'aime ces recueils d'idées où on peut venir quelques minutes aux mots, s'en aller, puis revenir. Le dernier, ça serait La Rose Publique de Paul Eluard.

Si tu devais garder qu’un seul livre, lequel serait-il et pourquoi ? 

La pluie et le beau temps de Prévert. C'est mon livre référence, il m'a beaucoup inspiré.

Qui est ton héros de fiction préféré ? 

Je lis très peu de fiction. Je n'ai pas de "héros" référence.

Est-ce qu’un livre t’a déjà inspiré dans ton travail artistique ?

Très souvent, ça m'inspire, je lis pas mal de poésie pour ça. Ça m'arrive souvent de trouver un vers génial, de le retourner à ma manière et qu'il me donne l'idée d'une chanson. Je sens la créativité que j'ai quand je lis et la créativité que j'ai quand cela fait quelques semaines que je n'ai pas ouvert de livre. Plus largement que ce soit la lecture, les rencontres, le cinéma, les cafés... Selon moi, l'un des travaux de l'artiste est de s'ouvrir à ce qui l'entoure, puis de se l'approprier.





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