Tano Amarena

L’évasion textuelle et les secrets

Tano Amarena a vu le jour en 1954 dans une banlieue grenobloise  située sur les contreforts du Vercors. Dès sa plus tendre enfance, pris en affection par son oncle et sa tante, il sillonne en leur compagnie l'Italie à la recherche de ses origines. C'est ainsi que, grâce à eux, il découvre et s'émerveille de quelques  villes incontournables qu'offre la péninsule : Turin, Venise, Rome, Naples et plus tard, d'une île : la Sicile, berceau de ses aïeux.

L’enfance de Tano est celle d'un enfant issu d’un milieu modeste. La lecture, le dessin, la peinture et le théâtre sont alors pour lui tout à la fois un refuge et un exutoire. Devenu adulte, Tano  garde le besoin de voyager. Une rencontre marquera profondément le cours de sa vie, lui ouvrira d'autres frontières musicales cette fois-ci.  C'est en Allemagne, à Bayreuth, qu'il reçoit un premier choc émotionnel qui lui ouvre les portes de l'Opéra, lorsqu'il  abordera la Tétralogie de Wagner avec toute la curisité et la modestie d'un jeune initié.

Plus tard, c'est avec son compagnon qu'il découvre les beautés de la Grèce continentale, du Péloponnèse et de ses îles, rendez- vous annuel devenu incontournable pour eux depuis trente ans. D'autres voyages se sont greffés, notamment  plusieurs traversées des Balkans et des pays qui composaient l'ancienne Yougoslavie. Il a fait partie des pionniers en  Albanie dès l’ouverture de ses frontières, à l’heure où personne n’osait s’y aventurer par des routes peu carrossables.

Pour comprendre l’intimité de Tano, il faut entrer dans sa culture musicale. Il a pratiqué en amateur le chant choral pendant vingt-huit ans, explorant un répertoire classique exigeant, celui de Bach, Schubert, Verdi, Puccini, Dvoràk, Berlioz... et bien d'autres. Il a participé également  à diverses polyphonies qui ont forgé ses goûts, sa voix et son oreille.

Il apprécie la grande époque du cinéma italien, celle de Truffaut ou de Chabrol, et d'autres réalisateurs de la nouvelle vague tels que Tanner, Goretta, Rivette, Rohmer... 

En littérature , l'auteur cultive un éclectisme sans limites et sans préjugés. Son premier déclic littéraire a eu lieu avec Le petit Chose de Daudet. Une autre révélation a été l'univers de Boris Vian. Tous ces merveilleux auteurs ont éveillé en lui la passion de l'écriture qui lui permet de partager sa sensibilité et son vécu à travers des histoires personnelles ou fictives. Il écrit depuis son enfance, que ce soient des textes, des lettres ou simplement pour le plaisir. Son immersion dans le monde du travail l’a éloigné de ses aspirations littéraires durant de longues années. Il peut enfin, à présent, renouer avec ses premières amours.

Avec Vergogna Tano se met à nu. Il invite chaque lecteur à se poser des questions auxquelles il tente d'apporter un début de réponse. Son récit est un miroir où chaque lecteur pourra se reconnaitre.

 

 

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Un récit de voyage rédigé par Simon Wicart.

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Simon Wicart